Les sciences ne peuvent échapper à la culture. C'est pourquoi la fiction, mieux souvent que l'histoire des sciences, montre comment elles changent nos perceptions du monde. Sept d'entre elles, parmi les plus marquantes : Giordano Bruno, Galilée, Newton, Darwin, Marie Curie, Einstein et Oppenheimer, sont ici convoquées comme autant d'exemples emblématiques de ces échanges entre science et fiction. 2009.
Trois monologues qui s'entrecroisent d'un chapitre l'autre: il y a Stéphane, une architecte qui fête ses quarante ans, accrochée à son téléphone; son frère Dominique, historien, de quelques années son aîné, perdu dans ses pensées; et Camille, la fin de la vingtaine, cuisinier et ancien amant de Stéphane, qui discourt pour les beaux yeux d'une cliente. A travers ces soliloques, c'est le portrait d'une famille qui se dessine, lourdement grevée par les problèmes psychologiques.
Huit heures le matin, dans un parc de Montréal. Des maîtres promènent leur chien. Si les chiens ne bavardent pas à l'instar des humains, ils provoquent un flot de paroles ininterrompues. Et ils réfléchissent, à leur manière, pendant que l'autre, au bout de la laisse, parle et parle, donnant souvent de l'existence une représentation d'une splendide vacuité.